Trois chiens-loups chez les Vikings

Trois chiens-loups chez les Vikings


"Mais j'étais épuisé moi-même. Et j'avais gagné mon droit à la solitude, A quitter les hommes, leur terrible multitude, A m'écarter d'eux pour leur revenir." Marcel Martinet

 15 mai 2017

Nous quittons Kinloss en milieu de journée, direction Le Nord et les Orcades, en suivant la côte Est. Après avoir suivi la Old Bank Road - un nom digne du Far West -, nous arrivons par pure chance près d'une baie déserte à marée descendante, à l'heure où les phoques, profitant du mouvement des eaux, retournent eux aussi à la mer. Dans mon journal, j'ai écrit "à la mère" et n'est-ce pas tout aussi vrai ? Assis sur la berge, nous les regardons jouer et dériver à quelques mètres de nous seulement. Ils nous rendent un regard emprunt de curiosité amicale. Milan joue les pieds dans l'eau et les phoques se dressent pour mieux examiner ce petit bout d'homme. Ils semblent fascinés et Milan rit de bon cœur, très amusé d'être le centre de tant d'attention.

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Le soir, nous nous dirigeons vers le campement que j'ai repéré sur les rives du Loch. Ce dernier est entouré de montagnes brun et or : le brun de la bruyère encore endormie, et l'or des genêts déjà flamboyants. Un panonceau annonce la présence d'une faune et d'une flore remarquable ; nous guetterons l'apparition d'une loutre mais sans succès.

Le lieu est propre et soigné, comme partout au Royaume-Uni, mais notre besoin vital d'espaces sauvages et isolés nous pousse toujours plus loin sur la piste vers un petit coin de verdure plus intimiste et secret. Encore trop habitués à circuler en pick up, nous surestimons une fois de plus les capacités de notre château-ambulant ou, pour être plus proche de la vérité, nous sous-estimons ses dimensions. Bref, alors que nous passons tout juste sous les branches de pin les plus basses, le chemin en revanche se révèle trop étroit (ou le camping-car trop large selon le point de vue qu'on choisit d'adopter) et, dans un terrible craquement, nous entendons le marchepied s'arracher... Qu'à cela ne tienne, nous sauterons désormais la marche ! Et le lieu est trop beau pour se morfondre longtemps. Les chiens-loups quant à eux profitent insouciants de leur liberté retrouvée et passent de folles minutes à se poursuivre, ventre-à-terre, par-dessus et dans les cours d'eau et jusqu'à épuisement complet, nous communiquant leur fol enthousiasme.  

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16 mai 2017

Nous n'avons qu'une envie, laisser les heures s'étirer, et notamment celles du petit-déjeuner. Si vous voulez, c'est l'équivalent pour nous du temps de réunion et des brain-storming des entreprises ; le moment où les idées germent et où les projets naissent et je sens déjà que ce jour fera date dans l'histoire de Midsummer Night's Dream (MND Paint-Horses).

En même temps que la marée, une tempête arrive sans crier gare. Bercés par le vent et le battement de la pluie, nous remettons une bouilloire à chauffer. Nous sommes loin de l'Espagne, pourtant cette journée nous rappelle celle passée près du lac de l'Ercina au milieu des tourbillons de neige ; jamais la confiture d'abricot maison n'avait été si bonne. A nouveau, nous sommes comme dans un cocon de chaleur et de confort.

17 mai 2017

Nous arrivons au nord de l'Ecosse et partons marcher le long des falaises qui surplombent la mer. Nous déambulons au milieu des moutons qui paissent librement. Les chiens passent impavides, c'est à peine s'ils les remarquent ; tant mieux. En revanche Atala n'a pas perdu l'obsession maladive qu'elle a contracté récemment envers les autres chiens, ce qui me rend soucieuse. Il me faudra du temps pour comprendre que nous partageons la même rage pour ce que nous avons vécu chacune à notre niveau avant notre départ. Ce n'est que lorsque j'aurai trouvé l'apaisement quelques mois plus tard qu'Atala retrouvera le sien, comme par magie... En attendant nous contournons largement les autres promeneurs.

Le lieu est remarquable. Non pas les prés verts, monotones et battus par les vents, mais les falaises, vivantes, habitées, fascinantes : la Cité des Oiseaux ! Sur la roche verticale, il y a foule. Les oiseaux subarctiques s'y pressent bruyamment : razorbills, guillemots, kittiwakes, fulmars... Je songe que c'est étrange de me souvenir d'eux par leur nom anglais.

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18 mai 2017

Nous embarquons pour les Orcades, - Orkney Islands. Premier bateau pour les chiens-loups qui se révèlent aussi insensibles au mal de mer qu'au mal des transports, j'ai comme l'impression qu'ils n'ont pas fini de nous épater. Ils sont peut-être les premiers de leur race à poser la patte dans cet archipel subarctique riche en mystères. Des passagers en tous genres se pressent avec nous sur le pont : des vieux de la vieille qui ont écumé les mers, un motard, un montagnard, des locaux, des touristes. Peu à peu les îles apparaissent, portant les vestiges et les stigmates de la seconde guerre mondiale. Quelle fureur que celle des hommes.

Après le débarquement, chacun s'égaye dans une direction différente et nous retournons à notre solitude bien-aimée. Nous découvrons des terres âpres et austères, où la nature a fait l'économie des couleurs et des formes. Du vert, du gris, du bleu. C'est tout. De l'herbe et de la pierre, de l'eau et du vent. Rien d'autre. Et quand le ciel se couvre et que les nuages se reflètent dans les vagues, il ne demeure plus que le vert et le gris. Mais par beau temps comme c'est le cas aujourd'hui, et de façon presque incongrue au milieu des fermes et des vaches, les plages sont paradisiaques, eau turquoise et sable blanc. L'eau est partout et un système de digues permet de traverser par la route, "à vos propres risques". Nous croisons çà et là des épaves de bateau à moitié immergées et des mats totémiques qui se dressent vers l'azur. Nous traversons de petites villes et leurs centres commerciaux, des panneaux triangulaires mettent en garde l'automobiliste : "attention loutres" mais aussi "attention vieux"...

A force de suivre ces routes rectilignes entre ciel et terre, entre ciel et mer, droit vers la fin du monde, nous atteignons éventuellement le soir venu le point le plus au nord des Orcades. Là, à marée basse, il est encore possible de rejoindre à pied une petite île : The brough of Birsay. A charge au promeneur de rentrer à temps pour ne pas rester prisonnier de l'île. Car l'île peut sembler monotone à première vue, un simple rocher recouvert d'herbe rase et peuplé de centaines ou de milliers de lapins consanguins. Mais il n'en est rien. Les falaises abritent les nids des macareux et la pelouse des vestiges vikings et pictes. Ce soir nous dormirons en auguste compagnie.

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19 mai 2017 et jours suivants

Ce n'est pas rien de se trouver dans cet autre bout du monde. Même ça secoue. Toujours ces terres battues par le vent, la mer omniprésente et le ciel au-dessus. Ces terres rongées peu à peu par les assauts incessants de la houle. Ces terres que nous commençons à aimer, dont nous nous laissons peu à peu pénétrer, et d'où nous repartirons apprivoisés.

Le chemin qui mène à l'île est sous l'eau, bleu opalescent. Le passage est fermé aux hommes. Il est ouvert aux phoques et autres créatures marines. Il est plus magique que jamais. En attendant que sur la passe, les eaux s'ouvrent, nous allons donc marcher le long des côtes peuplées d'oiseaux arctiques, de phoques nonchalants et de vestiges de l'Histoire. Près d'une crique, une cabane de pêcheur du 19e siècle est nichée dans le sol. Elle repose sur un ancien emplacement viking. La terre a gardé l'empreinte des bateaux en hivernage, siècle après siècle. J'imagine la vie dans ces cahutes minuscules suspendues au-dessus des eaux.

Nous distinguons un peu plus loin, quelque chose qui ressemblerait à un vieil aigle sculpté dans le bois et fixé en haut d'un mas. Mais en approchant, nous devinons peu à peu les sutures, les plaques osseuses, les orbites... du crâne de je ne sais quel formidable monstre abyssal, terrible Béhémot ou Léviathan géant échappé du Bateau Ivre d'Arthur Rimbaud :

J'ai vu des archipels sidéraux ! et des îles dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur : - Est-ce en ces nuits sans fin que tu dors et t'exiles, Millions d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ? -

Mais vrai, les oiseaux n'ont de considération ni pour l'histoire, ni pour les créatures fantastiques, non plus que pour les poètes. Les sternes se chamaillent le bec grand ouvert, un autre volatile nous fixe de son œil rouge, un cormoran étend ses ailes à la pointe d'un rocher.

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J'ouvre ici une parenthèse. Tout parent d'enfant non scolarisé reçoit régulièrement la question de la fameuse "socialisation". Loin de tout débat, les Orcades m'ont offert la plus belle des réponses. Milan est le seul de nos trois enfants à n'avoir jamais connu l'école et même à n'avoir jamais connu ni crèche ni nounou ; c'est pourtant le plus "sociable" des trois si j'ose dire. Il a cette envie de contact, et cette curiosité intacte. En pays étranger, il salue chacun d'un "hello" ou d'un "hi" parfaitement accentué. Où qu'il aille, il entre en relation avec celui qui l'instant d'avant n'était qu'un inconnu. Peu lui importe son âge, son sexe, son apparence ou même sa langue. Je me rappelle les jolies jeunes filles auxquelles il faisait innocemment du charme dans la Sierra Nevada et qui rougissaient en retour ; Granny en Ecosse évoquant sans fausse pudeur ses "comes to bed eyes" ; ou encore sur le ferry, ce vieux montagnard, le visage taciturne, une boucle à l'oreille,  une longue barbe blanche et un bonnet vissé sur la tête : Milan l'avait abordé avec sa spontanéité coutumière et l'homme, le visage toujours aussi rude s'était retourné le point tendu. Milan, du haut de ses trois ans ne s'était pas démonté et avait accepté le high five. Alors seulement un immense sourire avait éclairé le visage de l'homme et ricoché sur celui de l'enfant. Aujourd'hui, une vieille femme, l'air revêche et sévère se tenait sur le parking. Pas démonté pour un sou, Milan la gratifie de son habituel et désormais légendaire "hello". Il est courageux. La vieille dame à l'air revêche s'arrête, le dévisage un instant et lui répond "What's your name ?". "Milan"  Et voilà la femme qui continue en français avec son accent typiquement britannique : "Je m'appelle Hélène". Quand elle est repartie, elle avait perdue son air de vieille araignée et un sourire illuminait son visage. Voilà le pouvoir de Milan sur les gens. Semer de la Joie.

Le jour suivant, nous partons à la découverte du cœur néolithique d'Orkney : des pierres sombres qui se dressent dans l'air marin, défiant le passage du temps et le défilé des hommes. Etrange tout de même : plus nous découvrons l'archipel, plus il se fait mystique, comme pétri d'une autre glaise et sculpté par d'autres mains.

 

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Date inconnue - Eh oui, j'ai à nouveau perdu le compte des jours, comment pouvait-il en être autrement dans une terre semblable...

Juste avant de reprendre la mer, nous rencontrons à nouveau des phoques. "Rencontrer" est vraiment le terme approprié. Ils s'intéressent à nous au moins autant que nous à eux. Ils sont nombreux et s'avancent vers la grève en dressant leur tête aux orbites noires et profondes ; dans un silence absolu. Un peu plus et ils nous donneraient la chaire de poule. Mais ils sont indubitablement sympathiques et nous sommes touchés de ce face-à-face sauvage.

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Nous prenons le bateau de retour. La traversée est beaucoup plus mouvementée qu'à l'aller et nous sommes seuls sur le pont. Quelques courageux goélands accompagnent le bateau. Il est impossible de se tenir debout à moins de se cramponner au bastingage. Nous essayons donc tant bien que mal de nous tenir à l'abri du poste de pilotage, fous que nous sommes. Sous le bonnet, les enfants ont les joues roses et les yeux brillants, c'est notre récompense et elle n'a pas de prix.

A défaut d'une date précise, un titre : "Le jour où Diurach a failli mourir"

Nous passons la nuit et la journée du lendemain, à la pointe nord de l'Ecosse : Dunnet Head.

Ici aussi, les fantômes de la seconde guerre mondiale sont omniprésents. Nul ne peut s'empêcher d'évoquer les sentiments des jeunes gens d'alors, postés sur ces terres désolées, en pleine tourmente. Le paysage s'étend à 360° par delà les falaises et par delà les terres. Les oiseaux sont toujours aussi nombreux ; les dauphins toujours aussi absents. Nous partageons une marche sans but avec les chiens, nous partageons également leur excitation de découvrir encore un nouveau sentier. Tandis que nous cheminons en devisant tranquillement, les chiens courent et zigzaguent en suivant leur flair, traversant la bruyère le nez au sol ou fleuretant avec le vide au haut des falaises. Nous commençons à nous sentir vaguement inquiets de leur insouciance manifeste. Puis, dans un bond, Diurach disparaît. C'est aussi simple que cela : il était là, et l'instant d'après il avait disparu. Un moment nous espérons le voir émerger de derrière le petit mamelon. Rien. Nous nous approchons : il n'y a que le vide. Les falaises tombent à pic. Deux cents mètres plus bas, il n'y a rien que des amoncellements de roches et absolument pas d'espoir. Comme mon cœur se broie, nous voyons soudain la tête de Diurach émerger de la bruyère... avant d'être avalée à nouveau, lentement, sans un bruit. Horrifiée, je me précipite en avant et Yoann n'a que le temps de m'attraper par le bras pour me retenir. Comment savoir jusqu'où s'étend la faille masquée par la végétation ? Comment connaître sa profondeur ? Il n'est pas impossible qu'elle plonge jusqu'au ressac, loin, très loin en contrebas. Je me tords les mains d'impuissance alors qu'il n'y a plus aucun signe de Diurach.  Nous allons devoir procéder pas-à-pas malgré l'angoisse qui nous aiguillonne. Et alors, nous voyons à nouveau émerger sa tête. L'appréhension le dispute encore au soulagement, mais bientôt les pattes, puis le corps tout entier suivent ; Diurach est sauf. Un peu choqué, mais sauf. Nous rattachons tout le monde et rentrons sans quitter le sentier.

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Le lendemain, je me réveille à l'aube, juste à temps pour admirer le soleil qui se lève à l'horizon, éclaboussant de rose le phare tout proche et éveillant les oiseaux côtiers qui entament un pépiement discret. Aujourd'hui, nous tournerons le dos à l'orient pour commencer à suivre la fameuse côté ouest de l'Ecosse, aussi superbe que sauvage, jusqu'à l'île de Skye.

Commentaires

  1. Virginie subtil

    octobre 12

    Toujours une merveille de partage ce road trip , une question me taraude y a t il eu des demandes de quarantaine avant le départ pour les chiens ?

    • titania

      octobre 12

      Merci !
      Non pas de quarantaine pour se rendre en Écosse. Seulement passeport, vaccins et vermifuge administré par un vétérinaire. On a reçu un super accueil au Pet Center avant de prendre le tunnel sous la manche. Bref il ne faut pas hésiter à emmener son chien 😊

  2. Oceane

    octobre 12

    Oh punaise quelle aventure ....
    Mais quel bonheur aussi de te lire...
    Les paysages sont magnifiques les 3 petits qui jouent à cache cache j adore😍
    Milan petit homme sourire!
    Merci pour ce voyage!!!! Et diurach dorénavant prends garde!

    • titania

      octobre 13

      Oui quelle peur !
      Heureusement les bons souvenirs et surtout l'émerveillement devant ces terres l'emportent largement.

  3. Chrys Kansas

    octobre 12

    Pff !! Corre Titania !! Qu'est ce que c'est beau, superbement écrit, quand on vous lit, on fait le voyage en même temps tellement les mot sont précis !!
    Vous vivez une aventure formidable, vos photos sont magnifiques ! Quels voyages !!! merci à vous !! Bonne continuation !!

    • titania

      octobre 13

      Bonjour Chris Kansas. Merci pour vos encouragements,et merci de laisser si souvent un petit mot !

      • Chrys Kansas

        octobre 18

        Merci à vous et à votre grande Famille, vous êtes une belle rencontre , certe "virtuelle", mais qu'importe, l'important c'est votre partage !!

        • titania

          novembre 1

          Merci beaucoup, ça me touche !!

  4. Auriane

    octobre 13

    J'ai eu un haut le cœur en lisant les lignes pour Diurach, et ce dernier bat encore trop vite à mon goût alors je ne peux imaginer les vôtres...
    Merveilleux passage que vous nous avez encore partager avec vos photos qui nous plongent encore plus dans vos mots. Et Milan, ce bout de chou, ce bout d'amour. Tous les enfants, tous les adultes devraient avoir cette force, cette insouciance, cet amour pour les autres. Ce doit être fabuleux de le voir grandir sans chaines avec juste de l'amour.
    Merci encore pour ce partage. Belle journée à vous ♥

    • titania

      octobre 13

      Bonjour Auriane,
      Oui heureusement plus de peur que de mal mais sur le moment...
      Et ce voyage devient une belle expérience de l'enfance, il y a tant de choses à apprendre d'un petit enfant. Cette conscience qu'ils ont de leur valeur, cette détermination et cette foi inébranlable : je crois qu'un enfant tombe 200 fois avant de savoir marcher et pourtant il ne doute pas. Plus tard on a tendance à s'effondrer dès le 1er échec... Mais c'est cette faculté à aller vers l'autre et à se faire aimer qui m'impressione le plus.

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