Retour en Écosse

Retour en Écosse


"Fuir l'enlaidissement du monde et de la vie. Essayer de recourir à tout ce qui peut remettre en notre âme un peu de merveilleux." Sylvain Tesson

Lorsque j'étais enfant, il y avait un livre dont je ne me lassais pas et qui imprégna durablement mon imaginaire : Le Monstre Apprivoisé. L'histoire d'un terrible monstre - le monstre du Loch Ness ! - qui dévorait les enfants jusqu'au jour où il succomba au charme de la musique d'un grand écossais répondant au nom de Franck Mac Dougal ; le monstre devint dès lors l'ami de tous. Sur les illustrations, les enfants avaient de longs cheveux roux, les fées de longs cheveux verts et les génies de la lande riaient aux éclats sous les étoiles... C'est vers cette contrée mystérieuse et cette terre de légendes que nous nous dirigions désormais : l’Écosse.

1er mai 2017 - Depuis quelques années, le Royaume-Uni a ouvert grand ses portes aux chiens en provenance des autres pays d'Europe et pour la première fois nous traversons la Manche avec les nôtres. Le choix du tunnel s'était imposé - bien plus rapide pour les chiens que le ferry - mais c'est avec un chouillat d'appréhension que nous approchons de la frontière : pourvu que tout se passe bien ! Avant "l'embarquement" du camping-car dans le train , nous devons faire halte au Pet Center où nos trois chiens-loups reçoivent un formidable accueil. Vérification de la puce, du passeport et du vermifuge obligatoire, et nous pouvons traverser ! Les chiens ne semblent même pas  remarquer leur voyage en train, quant aux garçons, fous d'excitation, ils sont tout de même un peu déçus : depuis le train, on ne voit ni la mer, ni les poissons ; le tunnel sous la Manche n'est pas en verre. "Dommage qu'il ne soit pas en vitre..." regrette aussitôt Mallory.

Au soir, premier bivouac en Angleterre. A la traversée des petites villes du sud de l'Angleterre d'où est originaire ma famille, les souvenirs d'enfance affluent aussitôt. Des sensations et des images imprécises qui remontent à la surface comme un bouquet parfumé, me laissant une délicieuse impression de retour. Des biches s'égayent sur notre passage. Nous passons la nuit au pied de grands chênes centenaires et au matin nous découvrons que les sous-bois sont tapissés de jacinthes bleues en pleine floraison. Après le printemps au Portugal, c'est le printemps en Angleterre. Cette remontée du sud vers le nord nous donne le sentiment d'un printemps éternel ; en fait d'Europe, avons-nous atteint les jardins de Vénus ?

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2 mai 2017 - Nous traversons toute l'Angleterre du sud vers le nord. Arrêt dans un pub pour un fish and chips et en profiter pour demander le plein d'eau pour notre château-ambulant. La vie sur la route n'est pas complètement libre de contraintes mais la débrouillardise nous va bien. La vie est un jeu et nous, nous jouons aux aventuriers !

3 mai 2017 - Nous remontons désormais l’Écosse en direction d'Inverness. Les paysages me transportent. Et il y a de ces routes, droites et larges, dont le seul nom - THE NORTH - suffit à vous faire rêver. En fin d'après-midi, nous arrivons chez Judith, ma tante. La dernière fois que nous y sommes venus, c'était il y a cinq ans, en plein mois de décembre, pour y partager la magie de Noël, toujours plus puissante dans les pays froids.

S'en suivent des jours bien doux. De cette maison typiquement écossaise que mon oncle a rebâtie de ses mains, ma tante a su faire un foyer immensément chaleureux ; l'enfant affamé en moi s'en repait. Tout y est à sa place. Chaque objet est aimé comme s'il avait une âme, y compris l'antique tourne-disque ou le mixeur de ma grand-mère avec lequel Yoann réalisera un gâteau au yaourt - toutes choses datant d'une époque ne connaissant pas l'obsolescence programmée. Nous en profiterons pour passer des après-midi à faire découvrir aux enfants de vieux trente-trois et quarante-cinq tours : Queen, Bob Marley, Bowie, les Beatles mais aussi Aznavour et Brel ! Chaque mur porte un aphorisme plein de sagesse ou un abécédaire du bonheur. Dans le salon, moquette moelleuse et piano offrent un refuge contre le mauvais temps. Sur la partition, s'égrènent les notes d'une mélodie profondément douce et mélancolique : "Hello darkness my old friend, come to talk with you again, because a vision softly creeping..." Dans d'autres pièces, peintes en vert ou en jaune, on sent tout au contraire l'inspiration ensoleillée puisée dans le sud de la France qui est aussi cher à ma tante qu'à moi le nord de l’Écosse. Dans la cuisine, des placards remplis à ras bord de victuailles, de boîtes de thé, ou encore de tupperwares. Et la bouilloire, la fameuse kettle, toujours sur le feu ! Prête pour le premier petit-déjeuner, pour le second petit-déjeuner et ainsi de suite. Ici c'est tea-time à toutes les heures.

Dans le jardin, tout a été réalisé avec le même soin et le même amour, mais sans rigueur excessive. Ici le petit poulailler où les enfants iront chercher chaque jour "des vrais noeufs de vraies poules !" ; là des nourrissoirs, des fontaines et des nichoirs pour le peuple-ami des oiseaux : du petit verdier à la délicate tourterelle en passant par le chatoyant étourneau sansonnet - un volatile parfois mal aimé qui a pourtant un rare talent d'imitateur : il est capable d'apprendre de nouvelles mélodies jusqu'à la fin de ses jours, celles des autres oiseaux aussi bien que l'aboiement d'un chien, l'alarme d'une voiture ou encore la voix humaine ! Mozart avait d'ailleurs un de ces passereaux pour compagnon. Quant aux nombreux merles, ils n'hésitent pas à venir se poser sur le rebord de la fenêtre de la cuisine lorsque celle-ci est grande ouverte pour laisser entrer le soleil du matin ; ils en profitent pour jeter un coup d'œil curieux à l'intérieur.  Leur attitude confiante participe de l'impression généralisée d'harmonie qui imprègne le lieu. Un autre petit peuple semble également le bienvenu, tant les différents arrangements, empilements de galets ou petites décorations sont une invitation aux génies de la lande et aux elfes aux oreilles de feuilles. Un peu plus loin le potager et le verger, et tout autour de la maison des petits bancs qui permettent de suivre le soleil : un banc pour le matin, un autre pour l'après-midi, un autre encore pour les soirées, où je passe de délicieux moments en sirotant une bière artisanale, simplement comblée d'entendre près de moi le rire de ceux que j'aime : ma tante dont le talent épistolaire - vous savez, ce don qu'ont certaines personnes de faire surgir en quelques mots d'une écriture régulière tout un univers mêlant les anecdotes les plus simples aux échanges les plus profonds - nous a permis de conserver une proximité d'âme malgré les distances ; mon oncle, un pur écossais, à l'accent prononcé -  ici on ne dit pas "horse" mais "horrrch" ! -, dont l'apparente rudesse extérieure n'a d'égale que l'immense générosité - mesurée à l'aune des actes et non des paroles. Voici un homme à l'image de son pays (cf photo ci-dessous avec mes deux cousins).

Mais ma description serait très incomplète si je n'évoquais pas les plaisirs de la table. Au risque de vous surprendre - ne niez-pas, les français ont toujours méprisé les compétences culinaires des anglais -, je ne mange jamais aussi bien qu'en Écosse. Le midi pourtant, la tendance allait à un "simple" lunch froid, chacun piochant sur la table et remplissant son assiette en fonction de ses goûts : poulet froid, tomates cerises, salade croquante, viande de cerf rouge (dont la population à l'état sauvage est en croissance exponentielle en Écosse en l'absence de prédateurs et dont mon petit Milan raffole !), saumon fumé au bois des tonneaux à whisky (tout comme la venaison d'ailleurs), pain de mie, cheddar... Le soir, ma tante préparait généralement un repas végétarien - quelle ne fut pas sa surprise quand elle apprit que Callista passait généralement ses journées le ventre vide au collège faute de menu alternatif sans viande car, en Écosse, chaque étudiant a systématiquement le choix et les substituts à la viande, notamment à base de champignons, sont nombreux jusque dans les grandes surfaces. Nous dégustions donc tantôt un curry aux épinards et aux patates douces (la cuisine indienne étant très répandue au Royaume-Uni), un chili végétarien, des burgers "végés", et ainsi de suite, le tout accompagné des bières produites dans la brasserie du voisin ou d'une Northern Light à l'emblème des grands dauphins qui croisent non loin des côtes toutes proches.

Le deuxième jour, je tombai dans un carton de vieilles photos de famille, les plus vieilles d'entre elles datant de la fin du 19e siècle. Je m'y perdais des heures durant, transportée dans un périple d'une toute autre nature : non plus un voyage à travers l'Europe mais un voyage dans le temps. De vieux clichés montraient mon arrière-grand-père enfant, puis soldat de la première guerre mondiale - guerre à laquelle son propre frère succomba - et enfin apiculteur, un passe-temps qu'il affectionnait à ses heures perdues. Non sans étonnement j'apprenais l'existence d'un ancêtre prénommé Salomon. Puis je suivais avidement les péripéties en noir et blanc de mon grand-père aux quatre coins du monde au fur et à mesure de ses affectations : notamment Sri Lanka, Nigeria, Ouganda, Égypte, ainsi que Malte et Gibraltar où mon propre père était né et avait grandi. Certaines photos étaient estampillées au verso : "à ne pas diffuser à la presse", ce qui ne faisait que les auréoler de davantage de mystère. Mais le plus incroyable était à venir : une révélation, le mot n'est pas trop fort, qui allait complètement bouleverser la façon dont je me positionnais dans ce monde. M'étonnant du teint de ma grand-mère et de ses sœurs, j'appris de ma tante que l'histoire familiale racontait qu'elles avaient - et de ce fait moi aussi ! - un  ancêtre gitan, un de ces gypsies d'Espagne, très présents au Royaume-Uni. De quoi peut-être mieux comprendre la soudaine mélancolie qui m'avait étreinte en Andalousie me disais-je, et qui participait peut-être également de ma nostalgie du nomadisme ainsi que de mon amour des chevaux. J'avais le tournis en songeant jusqu'où plongeait mes racines. De la France et du Royaume-Uni, elles prenaient ensuite leur élan et s'enfonçaient en Espagne et de là vers l'Egypte (l'étymologie du terme gypsie, les gitans se disant d'ailleurs les fils des pharaons) et encore plus profondément jusqu'à l'Inde Himalayenne d'où sont originaires tous les gitans...

Je sortis prendre l'air. Le printemps est une saison assez idéale pour visiter l'Ecosse, bien plus sèche que l'été. Les jours étaient déjà longs en ce mois de mai et les midges - vous savez ces minuscules moustiques assoiffés de sang qui se faufilent partout - n'avaient pas encore fait leur apparition. Certains jours, il faisait près de 23° C, et - ne riez pas ! - mon oncle et mon cousin étaient en nage lorsqu'ils rentraient du chantier, pestant contre cette chaleur quasi-caniculaire.

Trois fois par jour, Callista et moi allions donc marcher avec les chiens dans la campagne environnante, souvent saluées par le vol du fameux balbuzard pêcheur ! Les moutons sont partout en Écosse, et la faune sauvage est également très présente, et nous devions nous résoudre à tenir les chiens en laisse pour davantage de prudence. Aussi étrange que cela paraitra à la plupart des humains, j'en ressentais frustration et culpabilité, notamment à l'égard d'Atala dont je savais le besoin absolu de liberté. Jusqu'à notre départ en voyage, elle n'avait jamais connu ni laisse ni harnais. Un bout de corde d'escalade avait suffit à faire l'affaire les quelques fois où l'attacher avait été nécessaire. J'essayais silencieusement de lui expliquer la situation. Nous profitions parfois de ces longues sorties entre mère et fille pour "réviser", et quel vertige de réciter à deux et de mémoire du Shakespeare dans les Highlands : "Deux anciennes maisons d'égale dignité, dans la belle Vérone où se tient notre scène,  font un nouvel éclat de leur antique hargne. Le sang civil salit les mains des citoyens. Or dans le sein fatal de ces deux ennemis, deux amants prennent vie sous la mauvaise étoile...". Mais parce qu'il n'est jamais bon de se prendre trop au sérieux, l'instant d'après un faisan, un lièvre ou un chevreuil détalait, entrainant les chiens à sa suite et nous au bout des longes. J'oubliais aussitôt la poésie. Atala et Diurach réunis pèsent plus lourds que moi et, entraînée par leur élan, je ne trouvais que les ressources nécessaires pour les suivre en bout de laisse mais pas pour les arrêter. Callista était déjà passée au travers d'un arbrisseau buissonnant sur lequel se découpe depuis sa silhouette avant de lâcher prise. Alors, en désespoir de cause, je ne vis pas d'autre alternative que celle de m'asseoir brusquement, abandonnant tout amour-propre mais stoppant enfin les chiens dans leur course-poursuite furieuse. Une autre fois, nous rentrâmes avec un épais bouquet de trèfles à quatre feuilles, il n'en fallait peut-être pas moins pour assurer notre chance pour les mois à venir et les rêves que nous nourrissions.

Les jours où ma tante ne travaillait pas, nous partions en promenade en forêt ou à la plage en quête des phoques étendus sur la grève ou de dauphins, mais las sans grand succès. L’Écosse, c'est quatre saisons en une seule journée et souvent nous partions avec le soleil pour être ensuite rattrapés par le gros temps. La pluie nous faisait des anglaises - est-ce de là que vient l'expression ? Derrière moi venait Milan, sa petite menotte dans la poigne ferme de son arrière-grand-père qu'il rencontrait pour la première fois. Devant moi s'étendait la grève de galets, les petites cabanes de couleur vive et la mer bleu-gris que longeait la forêt de pins. Depuis le burn-out qui avait réorienté ma destinée, comme l'aiguilleur lance un train sur de nouveaux rails, la mémoire me faisait défaut et les souvenirs m'échappaient irrémédiablement, le temps ne faisant rien à l'affaire. C'est comme si mon cerveau avait connu une sorte de crash. Depuis, j'avais tourné le dos à la destinée que la société me réservait jusque-là pour me tourner résolument et joyeusement vers celle que la Vie m'avait choisie. Je ne regrettais pas d'avoir dû en payer le prix. Mais à l'occasion de ce retour en Écosse, je m'apercevais que la mémoire des sensations était quant à elle plus vivace que jamais. Je n'avais pas à proprement parler le souvenir de ces lieux, mais je les reconnaissais. Ils étaient en moi. Ils avaient perduré non dans ma tête mais dans ce que j'étais aujourd'hui. La somme de mes expériences passées, même si je n'en avais pas souvenir, m'avait pétrie et façonnée, m'avait faite telle que je suis aujourd'hui. Elle était la plus valeureuse des mémoires. A un moment de ma vie, où ayant fait le deuil de mes souvenirs passés mais craignant encore de ne pouvoir en engranger de nouveaux,  je m'étais dit : à quoi bon avoir vécu - aussi bien ces quelques secondes de chute libre offertes pour mes dix-sept ans, cette longue-voie en Italie ou ces matins à siroter un thé sur la place de Marrakech - , à quoi bon vivre, si c'était pour n'en garder aucun souvenir, aucune trace. Je ne mis pas longtemps à comprendre combien je me fourvoyais. Seul compte l'instant présent. Le reste est immortel.

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10 mai 2017 - Nous quittons The Elms - du nom des ormes qui encadraient autrefois le portail menant chez ma tante - et prenons la direction du nord. Sur notre gauche, nous apercevons bientôt des highlands cattle paissant paisiblement ; sur notre droite se dessine la silhouette des plateformes pétrolières. Et au milieu, la route qui sépare ces mondes que tout oppose. Nous continuerons de la suivre. En fin de journée, nous nous arrêtons pour la nuit près d'un phare. Un signal du téléphone : c'est un mail du service d'immigration au Canada ! Notre dossier a bien été enregistré, nous devons maintenant payer les frais de résidence permanente. Ce n'est que le début d'une longue procédure, nous le savons bien, mais après les longs mois que nous avons passés à remplir le dossier, réunir les différents documents, passer les tests linguistiques et enfin attendre, cette rupture du silence est suffisante pour nous redonner joie et courage. Enfin un signe, quelque chose de concret, une preuve que tout cela est bien réel et n'existe pas que dans notre esprit. Nous sommes comme des gosses à la veille de Noël. Ce soir la bière coule à flot. Le lendemain, nous rentrons chez ma tante : pour une telle nouvelle, notre road-trip autour de l’Écosse peut bien attendre quelques jours de plus.

Commentaires

  1. Yañig

    septembre 12

    Merci pour ce doux voyage. Comme j'aurais aimé être transformé en petit Korrigañ et pouvoir ainsi vous accompagner Mac an mac Tíre aurait juste fait un Chien de plus.
    Merci

    • titania

      septembre 13

      Allez hop ! Un chien loup de plus au pays des fées aux cheveux verts 💚

  2. rault

    septembre 12

    super image super texte merci pour ce voyage !

    • titania

      septembre 13

      Merci à vous !!

  3. Océane

    septembre 12

    Ton article est magnifique!!!
    T'es photos comme d habitude un régal .... Les sous bois sont feeriques...mais quoi de plus normal dans ces pays où règnent une ambiance très celtique 😉
    Un plaisir de te retrouver!!! Vous tous!

    • titania

      septembre 13

      Oh merci Océane 💜

  4. Angélique Biller

    septembre 12

    Wouaaaah quel BONHEUR de te lire!!! La description de la maison de ta Tante, et de ta famille en Ecosse, me fait l'effet du refuge chaleureux et aimant du "Terrier" des Weasley pour Harry Potter... Le "kettle always ready", l'amour et l'âme dans chaque objet! <3
    Les aventures de traîne-fesses shakespearien m'ont fait éclater de rire, trop trop bon!
    Les photos sont incroyables, vivantes et animées...
    Ta découverte des ancêtres gitans et la compréhension apportée par ce nouvel élément de biographie, la bonne nouvelle du Canada et la délicieuse bière (oui, franchement c'était une tuerie! 🙂 ) = un régal pour tous les sens et émotions!
    MERCIIIIII!

    • titania

      septembre 13

      Eh c'est vrai que tu as goûté la fameuse bière, allez hop "against the grain" !! En tout cas, un immense merci pour tes mots plein de sincérité ! Ta référence à Harry Potter est bonne !

  5. Auriane

    septembre 14

    Quel plaisir de vous lire à nouveau. Vous nous plongez dans cette belle Ecosse juste avec vos mots et c'est fantastiques. L'imagination a du bon, et je me vois encore imaginer la maison de votre tante, la forêt ou encore votre balade avec votre filles. Je n'ai fait que vous lire et pourtant j'ai l'impression de participer à votre aventure, à une petite partie de votre vie et je vous en suis reconnaissante. C'est peut être stupide de penser cela mais ça me met du baume au cœur de vous lire.
    L'Ecosse est un merveilleux pays que j'espère découvrir avec ma mère et ma sœur un jour. Et puis 23°C.. si il y a un beau soleil il fait chaud (je suis une personne qui "meurt" si il fait plus de 25°C donc je peux un peu comprendre votre oncle et cousin :p)
    Merci pour ce partage encore magnifique, et félicitation pour le Canada 🙂
    Prenez soin de vous.

    • titania

      octobre 6

      Merci Auriane, ah je suis contente d'avoir réussi à partager un peu de l'^ame de l'Écosse !! Il y a des voyages qui ne sont pas comme les autres, je te souhaite de découvrir un jour ces terres avec ta famille et peut-être même ta petite meute !

  6. Stern

    septembre 20

    Ton article est doux et beau comme un agneau. Merci. 🙂

    • titania

      octobre 6

      Merci 😊
      Un peu de douceur, d'entraide et de gentillesse dans ce monde de brutes !

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