Regard sur le monde : à propos des arbres

Regard sur le monde : à propos des arbres


Depuis l'enfance, j'aime les stylos et les appareils photographiques. J'ai besoin d'écrire, que ce soit  avec de l'encre ou avec de la lumière. Pourtant, ils sont si nombreux ceux qui écrivent ou photographient mieux que moi. Mais je continue d'écrire malgré tout. Je continue parce que j'ai compris que ce que j'ai à dire est unique, c'est mon regard unique sur le monde, et j'ai la sensation que c'est ma "mission" que de l'exprimer. C'est donc ce à quoi je m'essaie et, si je tâtonne très maladroitement, c'est cependant avec tant d'enthousiasme ! Ici j'ai essayé de partager un peu de ce regard - en bref, il ne s'agit pas de dire que l'agriculture intensive c'est mal, ce serait enfoncer une porte ouverte, ni de légiférer ici et là pour apporter des améliorations, ça ne suffira pas - mais de changer complètement de Vision : ce nouvel article est donc une invitation à regarder les Arbres et le Monde autrement. Ce serait par exemple faire le choix d'une autre agriculture, non pas parce que ce serait mieux pour l'homme, non pas parce que ce serait mieux pour la planète mais en premier lieu parce que ce serait mieux pour les êtres végétaux. Tout le reste en découlerait naturellement...

 "Il n'y avait ni temple ni haut lieu chez nous, sauf ceux de la nature. Étant un homme naturel, l'Indien était intensément poétique. Il aurait jugé sacrilège de construire une maison pour Celui qui doit être rencontré face à face dans les allées sombres et mystérieuses de la forêt primaire, ou sur le sein ensoleillé des prairies vierges, ou sur les flèches vertigineuses et la roche nue des sommets, et dans la voûte aux multiples joyaux du ciel de nuit là-haut. Celui qui se couvre Lui-même des voiles vaporeux des nuages, là au bord du monde invisible, où notre Grand-Père Soleil allume son feu de camp du soir... Celui qui chevauche le vent rigoureux du Nord, ou qui insuffle Son esprit dans les souffles parfumés du Sud, et dont le canoë de combat s'élance avec les rivières majestueuses et sur les mers intérieures - Il n'a pas besoin d'autre cathédrale !" Ohiseya

"Lorsque vous passez près d'une plante, celle-ci vous voit. Elle n'a pas d'yeux, mais elle peut distinguer si vos vêtements sont rouges ou bleus. Elle n'a pas de nez, mais elle est capable de sentir certaines odeurs. Elle capte des sons sans oreilles, elle est sensible au toucher sans nerfs, elle est parcourue d'étranges signaux électriques, elle sait s'orienter dans l'espace, communiquer, garder des informations en mémoire. Elle a aussi une certaine conscience d'elle-même, et une forme d'intelligence sans posséder de cerveau centralisateur. Des arbres se parlent, s'entraident, prévoient des séismes ou appellent la pluie. Confirmés par la communauté scientifique, ces faits correspondent parfois à la vision traditionnelle des chamans de différentes régions du globe qui, eux, disent communiquer avec un monde végétal intelligent..." Marc Giraud

Lorsque Yoann était enfant, son grand-père lui avait un jour désigné les grands arbres fruitiers du jardin et avait dit : "Tu vois ces arbres là-bas ? Eh bien, souviens-toi que les fruits du bas sont pour nous les hommes tandis que les fruits du haut sont pour les oiseaux et toutes les créatures". C'était la part sauvage. Chacun, de l'enfant à l'oiseau, du grand-père à l'écureuil, recevait ce qui lui était nécessaire.

Lorsque j'étais moi-même enfant, je vivais dans une région de vergers gorgés de soleil. Les pommiers en fleurs au printemps comme les pêchers lourds de fruits en été faisaient simplement partie de mon paysage. Puis, lorsque j'ai eu seize ans, les champs sont devenus pour moi une façon de me faire un peu d'argent de poche pendant les vacances : je cueillais les pêches et éclaircissais les pommes. Aujourd'hui, j'en sais un petit peu plus, suffisamment du moins pour me rendre compte que je ne sais rien, suffisamment pour entrevoir qu'il y a tout un monde que j'ignore. Ces derniers jours, j'ai dévoré les pages de La Vie secrète des Arbres (Peter Wohlleben), Des Plantes en bord de Chemin (Marc Giraud) ou encore de l'extraordinaire Chant des Abeilles (Jacqueline Freeman). Surtout, ces derniers mois j'ai rencontré de vieilles et puissantes forêts aux quatre coins de l'Europe, j'ai marché dans leurs profondeurs peuplées de loups et j'ai beaucoup écouté et senti. Et tandis que je longe les allées de pommiers en ce mois de décembre, il y a comme une grande ombre qui s'étend sur mon cœur et me trouble. La haie de pruniers sauvages qui bordait et protégeait le champ tout en offrant le gîte et le couvert à tout un petit peuple vient d'être détruite. Les souches retournées sont exposées à l'air libre comme de tristes ossements ; elles racontent le massacre. C'est un morceau de mon enfance qui vient de m'être arraché ; dans cette haie, je cueillais chaque été des petites prunes acidulées et colorées, rouges, jaunes, violettes... Plus qu'un réservoir de biodiversité, c'est aussi l'ultime rempart contre le mistral et l'avidité des hommes qui s'en est allé. Le verger devenu vulnérable me rend mon regard et je me demande : manger des œufs de poules élevées en batteries ou les pommes de ces arbres aux silhouettes torturées, au fond quelle différence ?

La science échoue toujours à expliquer l'émergence de la vie autrement que par un incroyable et formidable hasard. Moi qui ai la forêt pour seul temple, je ne peux ainsi que m'émerveiller devant le Grand Mystère qui a fait naître tous les êtres de la création absolument libres et égaux, tous frères et sœurs puisque tous ont la même mère : la Terre. Mais l'homme s'est employé à détruire la liberté, l'égalité et la fraternité et depuis lors c'est à lui de les reconquérir une à une s'il veut se sauver lui-même et en fin de compte retrouver le paradis perdu. Après avoir pris conscience du racisme, du sexisme ou peu à peu de l'adultisme et alors que la société se divise violemment sur la question du spécisme, il y a un combat qu'il reste encore à initier (il n'en est qu'à ses balbutiements).

Au fur et à mesure que nos connaissances avancent, les frontières entre l'homme et l'animal s'estompent : ce que nous croyions être le propre de l'homme est en réalité très partagé dans tout le règne animal (d'ailleurs la démarche n'est-elle pas curieuse ? chercher d'abord ce qui nous distingue, et donc nous exclut, plutôt que ce qui nous rassemble et nous fait appartenir, avec toujours cette difficulté à penser l'égalité dans la différence...) ; la science ne venant souvent que confirmer et officialiser ce que tout le monde savait déjà. De même, la frontière entre le végétal et l'animal est de plus en plus floue. Car en plus d'être comme nous des êtres vivants qui ont besoin d'eau, de nourriture (qu'ils reçoivent grâce à la photosynthèse, "une faculté unique, fantastique, magique", Marc Giraud, soit le don de transformer la lumière en nectar) et qui ont une reproduction sexuée, les arbres - on le sait désormais - communiquent de façon complexe (ils disposent pour cela d'un langage olfactif aérien, mais aussi de voies de communication souterraines chimiques et électriques et sont même susceptibles d'émettre et de recevoir des ondes sonores), ils souffrent, crient lorsqu'ils ont soif, développent des stratégies, sont capables d'apprentissages, veillent sur la croissance de leurs rejetons... Ils sont de fait des êtres éminemment sociaux capables de s'entraider les uns et les autres comme de dépérir isolément. Pourquoi, dans ces conditions, avoir établi une frontière aussi nette entre les arbres et nous ? Pour une simple question de rythme ? Il est probable que du point de vue d'un arbre pouvant vivre plusieurs centaines voire milliers d'années, une vie humaine semble dérisoirement courte et bien agitée. Tandis que de notre propre point de vue, les arbres sont d'une lenteur qui confine à l'inertie. De quoi mépriser les arbres, les asservir et les exploiter en toute bonne conscience quand c'est notre intelligence qui ne nous permet pas d'appréhender la subtilité de leur fonctionnement. Mais tout cela, Tolkien l'avait parfaitement compris et tout un chacun est à même de le percevoir avec l'intelligence du cœur.

Dans la forêt, on peut faire une autre observation très intéressante. En effet, un œil attentif s'apercevra très vite du subtil équilibre qui unit tous les organismes qui y vivent. Si toutefois il devient nécessaire de limiter les excès des uns ou des autres, de nouveaux mécanismes entrent en jeu : "le groupe qui est trop avide, qui prend beaucoup sans offrir de contrepartie, se condamne à l'extinction par destruction de ses moyens d'existence" (Peter Wohlleben).  Au fond, c'est encore une arrogance très humaine de disserter sur les moyens à mettre en œuvre pour "sauver la planète". Car heureusement, nous n'avons pas la capacité de l'anéantir, pour la bonne raison que nous disparaîtrons bien avant. Comme dit ci-dessus, notre égoïsme nous condamne "seulement" à l'extinction. Quand tout est trop noir, croyez-le ou non, je trouve un certain  réconfort dans cette pensée : la Terre nous survivra. La Terre, ce joyau de l'Univers, nous survivra. S'il nous faut agir donc, c'est seulement pour nous sauver nous-mêmes (de nous-mêmes) et ainsi sauver les êtres qui sont dans le même bateau que nous. Est-ce que les chevaux sont venus nous y aider ? Est-ce qu'ils sont venus nous rappeler à notre propre humanité ? Est-ce qu'ils sont venus nous montrer ce que sont vraiment la liberté, l'égalité et la fraternité ? C'est possible, et c'est ce que nous laisse entrevoir notre métier d'éleveur car c'est lorsque nous avons commencé à vivre intensément avec les chevaux que notre regard sur le monde a changé.

Après ce bref état des lieux, on se rend compte que le débat végan/omnivore est en quelque sorte un faux débat (ou un débat seulement circonscrit à notre époque et à notre mode de vie et qui a l'immense mérite d'alerter sur le traitement réservé aux animaux dans notre société). D'ailleurs, pour Peter Wohlleben, le chevreuil qui croque un jeune arbrisseau ou le loup qui croque un marcassin, c'est la même chose. Car pour la proie, le sort est le même. Alors quoi, il faudrait se nourrir uniquement de lumière ou de fruits tombés naturellement au sol ?

Ils sont de plus en plus nombreux ceux qui se posent très sérieusement la question, mais ce n'est pas ce que je crois. Ou tout du moins, ce n'est pas mon chemin. Contrairement aux arbres, il me semble que c'est en nous nourrissant d'autres organismes vivants ("animaux" ou "végétaux") que nous nous relions pleinement à ce monde, que nous absorbons la lumière du soleil, l'eau du ciel, les nutriments de la terre et même une certaine part du Grand Mystère. J'aime manger. Comme j'aime marcher pieds nus sur la terre, me baigner nue dans les torrents ou être tête nue sous la pluie. J'ai un amour très charnel pour le monde. Peut-être un jour nous rendrons-nous compte de la discrimination qu'il y a à placer l'animal au-dessus du végétal. Qu'il s'agisse d'agriculture intensive ou d'élevage intensif, nous demandons à la nature de produire comme nos usines (quand ce devrait être l'inverse, Idriss Aberkane). C'est la même erreur, et la cause des mêmes souffrances. Dans les vergers de chez moi, je vois des arbres conformes et alignés, de taille réglementaire, les branches régulièrement rabattues ou tirées vers le bas, silencieux, déprimés et exploités, qui seront abattus à la moindre baisse de rendement et j'ai envie de pleurer. Tout au long du processus, on tente de compenser un déséquilibre après l'autre avec les moyens que l'on connaît : engrais, pesticides et fongicides (en fin de compte, l'équivalent des antibiotiques des élevages en batterie). Et l'air nous pique le nez tandis que nous marchons dans la fin de saison, lors de ce bref retour en France. Nous retenons les chiens de manger les fruits tombés au sol, ils sont mortels, (après la cueillette, les champs sont lourdement traités). Où est passée la forêt qui est pourtant elle-même un modèle d'abondance et de durabilité ? Faire comme la forêt, c'est l'un des principes de la permaculture. Faire comme la nature, c'est aussi l'idéal que nous poursuivons en tant qu'éleveurs de chevaux. En fin de compte, il n'est pas tant question de manger des pommes plutôt que des œufs que de revoir complètement nos modes d'agriculture et d'élevage afin qu'ils soient respectueux de tous les êtres vivants sans distinction, de leur conception jusqu'à leur mort. Que l'on immole un animal ou un arbre, rappelez-vous que c'est la vie qui se donne à la vie et que rien ne soit dilapidé de ce don. Libérer les forêts, multiplier les jardins, cultiver la sobriété heureuse : ce sont là les voies de l'abondance. Surtout c'est toute notre Vision qui doit changer, c'est notre façon d'habiter le Monde qui doit se renouveler.

"Sachez que la Création ne nous appartient pas, mais que nous sommes ses enfants. Gardez-vous de toute arrogance car les arbres et toutes les créatures sont également enfants de la Création. Vivez avec légèreté sans jamais outrager l'eau, le souffle ou la lumière. Et si vous prélevez de la vie pour votre vie, ayez de la gratitude. Lorsque vous immolez un animal, sachez que c'est la vie qui se donne à la vie et que rien ne soit dilapidé de ce don. Sachez établir la mesure de toute chose. Ne faites pas de bruit inutile, ne tuez pas sans nécessité ou par divertissement. Sachez que les arbres et le vent se délectent de la mélodie qu'ensemble ils enfantent, et l'oiseau, porté par le souffle, est un messager du ciel autant que de la terre. Soyez très éveillé lorsque le soleil illumine vos sentiers et lorsque la nuit vous rassemble, ayez confiance en elle, car si vous n'avez ni haine ni ennemi, elle vous conduira sans dommage, sur ses pirogues de silence, jusqu'aux rives de l'aurore. Que le temps et l'âge ne vous accablent pas, car ils vous préparent à d'autres naissances, et dans vos jours amoindris, si votre vie fut juste, il naîtra de nouveaux songes heureux, pour ensemencer les siècles." Pierre Rabhi

Mais pour ma part, j'aurai éternellement la nostalgie du sauvage, de ce temps d'avant l'agriculture et la civilisation car rien de ce que notre société moderne peut m'offrir compense la perte que j'ai subie. C'est peut-être pour cela que j'aime autant les montagnes. Dans notre tour d'Europe, elles sont les seules que j'ai vues parvenir à résister à l'avidité, à l'urbanisation, et à l'industrie humaines. Les seules à résister à la laideur (avec seulement quelques défaites ici et là). Elles sont les ultimes résistantes de la Terre. En Norvège, il n'y avait de place pour l'homme qu'entre l'Océan et la roche majestueuse, il devait s'en contenter et cela semblait le rendre meilleur.

"J'ai l'infini à ma portée, je le vois, je le sens, je le touche, je m'en nourris et je sais que je ne pourrais jamais l'épuiser. Et je comprends mon irrépressible révolte lorsque je vois supprimer la nature : on me tue mon infini." Robert Hainard

C'est Mallory, du haut de ses six ans, qui m'a inspiré ce texte. Ma génération a grandi avec l'idée que l'insouciance n'était plus de mise. Pour nos enfants, l'urgence est décuplée. Et un soir Mallory, pris d'un immense chagrin, s'est mis à pleurer. Il a pleuré les abeilles. Il a pleuré la nature. Il a pleuré les hommes. Mon cœur de mère a saigné. Entre deux hoquets, il disait "les sous ce n'est pas aussi magique que la nature" (il n'a pourtant pas encore lu Sitting Bull "Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé, alors le visage pâle réalisera que l'argent ne se mange pas"), puis il ajoutait " je ne veux pas non plus que les hommes meurent". Il a plus de compassion que moi. Qui mérite un tel enfant ? La Terre, très certainement.

Décembre 2017

"Nous devrions bien comprendre que toutes choses sont l'œuvre du Grand Esprit. Nous devrions savoir qu'il est dans toutes choses : les arbres, les herbes, les rivières, les montagnes et tous les animaux à quatre pattes, et ceux qui ont des ailes. Et, plus important encore, nous devrions comprendre qu'Il est aussi au-dessus de toutes ces choses et ces êtres. Lorsque nous comprendrons profondément cela dans nos cœurs, alors nous craindrons, aimerons et connaîtrons le Grand Esprit, et alors nous serons, agirons et vivrons comme Il l'entend." Black Elk - Lakota Oglala

Comme toujours, un grand merci de m'avoir lue. Si l'article vous a plu, si vous chérissez les mêmes passions, n'hésitez pas à faire vivre ce blog en en parlant autour de vous, en partageant les textes ou en laissant un commentaire. Et pour ne rien manquer des prochains articles, vous pouvez vous abonner à la Newsletter, il vous suffit pour cela d'entrer votre adresse mail dans l'espace dédié en bas à gauche de la page d'accueil. Au plaisir d'échanger avec vous, Titania

Commentaires

  1. Océane

    février 20

    Pffff quel article....je partage ta vision comme souvent! J aime profondément les animaux...ils font partie de moi mais un jour je le suis posée la question sur le fait que je mange de la viande....mais au fond tout ce qui nous entoure à de la vie à sa façon mais elle est là je suis aussi en train de lire le livre sur la vie secrete des arbres! Je me régale ça bouleversé notre vision!
    Ça me rappelle une histoire lorsque j étais petite....le gros figuier de notre jardin était "blessé" au tronc je me suis occupée de sa plaie tous les jours pendant plusieurs jours....je faisais des pansements d herbe et de plantes sans aucune connaissance bien sûr mais je me rappelle être persuadée et motivée à le guérir.😃
    J ai toujours détesté voir les arbres en ville taillés tous les ans leur tronc forme de grosses boursouflures.
    Ton fils est un vrai petit diamant!
    Toujours un plaisir de te lire c est à nous de te remercier!

    • titania

      février 20

      Oh tu me rassures !! J'étais un peu inquiète de la façon dont allait être reçu cet article (en fait je stresse presque à chaque fois, dingue, non ?!). Parfois j'ai tellement l'impression de venir d'une autre planète... Elle est belle ton histoire !! Tu vois les intuitions que tu avais déjà ?! ça me fait penser à l'enfance de Laïla del Monte, déjà si sensible à la souffrance animale autour d'elle, jusqu'à celle des plus petits insectes...
      Oui Mallo a une extrême sensibilité, c'est un cœur pur...

      • Océane

        février 20

        Alors pour ma part maintenant je reçois un mail à chaque nouvel article et à chaque fois c est un véritable plaisir! Ne stresse pas tes articles sont de vrais bijoux qui nous parlent, nous bouleversent,nous poussent à réfléchir nous remettre en question, nous émerveillent!
        On a beaucoup de chance de pouvoir te lire. Vivement un livre!!!
        J étais et je suis toujours une hyper sensible 😃 et parfois j ai la même impression que toi j ose pas dire le fond de ma pensée de peur que les gens me croient d une autre planète!

  2. CMART

    février 22

    No stress....your emotions are true...and felt with such an amazing heart.....always pure Beauty ♥♥♥

    • titania

      mars 5

      Thank you so much...

  3. Auriane

    février 22

    Un article plein de bon sens et de réflexion. J'ai pensé à ma soeir qui a fait du wwoofing et qui regardant les tracteurs labourer les champs, nous fait par des mauvaises choses de l'agriculteurs industrielles d'aujourd'hui. J'ai aussi pensé à ma mère qui nous dit toujours de remercier la nature lorsqu'on rentre dans sa forêt et qu'on en sort. Je m'excuse auprès des arbres ou buissons que je peux casser involontairement.
    Nous sommes tellement dans ce monde, et tellement de personne sont bloquées dans la vie matérielle, que peu voient la beauté simple des choses. Que la nature n'est pas là pour nous matériellement, mais pour nous spirituellement. Nous avons tellement à apprendre des plantes, des arbres, des animaux (quel qu'ils soient), les insectes, les océans, des montagnes. La nature nous donne tellement, et l'Homme prend comme si lui et seulement lui était maitre.
    Je suis en.tout cas d'accord avec toi, la Terre nous survivra. Elle va souffrir encore mais je sais qu'elle saura revivre tandis que nous périrons.
    Merci pour ce partage, ces photos. Et remerciez Mallory de ma part. C'est un garçon, une âme magnifique.

    • titania

      mars 5

      Merci pour tes mots Auriane <3 J'écoutais un guérisseur amérindien hier et j'ai trouvé ce qu'il disait très vrai, il disait que ce que nous faisions pour la planète nous le faisions par peur et non par amour, et ça change tout de faire les choses à l'envers...

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