La dernière chevauchée

La dernière chevauchée


A mon mari et à ma fille, sans qui cet article aurait été terminé bien plus tôt ! Plus sérieusement, c'est peut-être la première fois que j'ose m'exprimer librement sur la question des chevaux. Il m'est apparu que mon magicien n'en méritait pas moins. Alors c'est à lui que je dédie ce texte...

"N'ayez pas honte de vous émerveiller et ne croyez pas que le professionnel, c'est celui qui ne s'émerveille plus." Idriss Aberkane

"Vlad is a horse that tells you his opinion, and his opinion is he doesn’t like when I put a bridle on and micromanage him. Learning that made me be a better rider for him.” Melanie Ferrio-Wise

Juillet 2017

Un coup de brosse. Une expression qui ne reflète pas ce temps du pansage, toujours en liberté et au milieu du troupeau et qui vise essentiellement à faire plaisir au cheval, à lui laisser me montrer où est-ce qu'il a envie d'être massé, gratté, caressé. Nos chevaux ont l'habitude, ils n'hésitent pas à faire un pas en avant ou en arrière pour nous indiquer ce qui leur ferait du bien. Un temps de plaisir pour moi aussi, prise dans le rythme régulier et répétitif de l'étrille, happée par la présence apaisante des chevaux, entraînée par leur parfum d'herbe et de garrigue. Quand j'étais enfant et que ma mère venait me cherchait le samedi soir au centre équestre, elle était toujours horrifiée des effluves de crottin et d'ammoniaque que je déversais dans sa voiture. Ce n'est que plus tard que j'ai appris que les chevaux sentaient en fait les prairies sauvages et les aromates pour peu qu'on les laisse vivre au grand air.

Puis un licol de corde. Peut-être pas l'outil idéal, j'y réfléchis souvent. Pourtant léger, silencieux, simple, c'est pour l'instant ce qui nous convient le mieux. J'ouvre la porte du parc, nous passons. Je pose la longe sur son encolure, m'éloigne et reviens avec la selle que je pose sur son dos. Il y a longtemps que j'ai oublié les barres et les anneaux d'attache. Ce qui autrefois me semblait évident, me dérange aujourd'hui : attacher un être vivant. Et puis, pour quoi faire ? Car Antara se tient immobile, non pas passivement, mais pleinement acteur : il est d'accord. Je ne voudrais pas qu'il en soit autrement. Un homme de cheval que je respecte énormément m'a dit un jour : l'équitation est une affaire de compromis entre le cheval et le cavalier. Mais moi, je n'aime pas les compromis. Ni dans mon couple, ni dans ma vie, et encore moins avec mon cheval. Il faut que l'on soit tous les deux à cent pour cent.

Nous nous éloignons. Il y a bien longtemps que nous ne sommes pas partis en tête-à-tête à la découverte de sentiers inconnus lui et moi. Lui et moi. Quinze ans de vie commune. Il est le cheval qui m'a tout appris. Le magicien blanc. Mais vous vous en doutez, c'est une longue histoire. Peut-être aurais-je l'occasion de vous la raconter un jour. Raconter cette époque où je croyais qu'un cheval ne servait qu'à être monté, ferré, enfermé... Mais "l'erreur est un diplôme" (Idriss Aberkane). Il permet aussi de rester humble : si je me suis trompée par le passé, sûrement je me trompe encore aujourd'hui, parfois, souvent... Il permet enfin de rester tolérant. Qui suis-je pour juger ou critiquer ? Je ne connais pas la vérité. J'ai seulement découvert la mienne.

Après avoir cheminé un peu, moi devant, lui derrière, simplement parce que c'est comme ça qu'il est bien (d'autres chevaux que lui préfèrent marcher épaule contre épaule, ça me va tout autant), nous nous arrêtons à l'orée du chemin. Je resangle légèrement, puis prend appui sur l'étrier le plus lestement possible avec le pied gauche ou le pied droit peu importe (bon, je l'avoue mes années de club font que je suis restée un peu rouillée du pied droit). C'est avec Antara, un instant magique, chaque fois renouvelé, même après quinze ans : c'est l'instant où je lui demande la permission. Ce n'est pas un vain mot. Antara est entier, de cœur tout au moins, et il est le cheval d'un seul cavalier. S'il ne bouge pas au montoir, je sais qu'il m'accepte sur son dos et même qu'il fera tout pour m'y garder si jamais je me trouve déséquilibrée (si si, il me l'a déjà prouvé). Mais s'il se défile lorsqu'un cavalier s'approche et que celui-ci s'obstine malgré tout, ce dernier se retrouvera à terre en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Je ne sais pas vous, mais moi je trouve immensément rassurant un cheval aussi clair dans son langage. C'est pourquoi je lui confie mes trois enfants sans crainte. Mais même mon mari après quelques essais et quelques côtes cassées y a renoncé. Je dois avouer que ça me plaît. C'est lui et moi. C'est Antara et Titania. Mais après tout, pourquoi serait-ce étonnant ? Pourquoi ce qui nous semble normal chez le chien, c'est-à-dire une relation unique et privilégiée avec son humain fondée sur le vivre ensemble, ne nous semble pas allez de soi avec le cheval ? Relisez Red Road (Derib). Le cheval et l'humain se choisissent mutuellement. En tant qu'éleveur de chevaux c'est une expérience qu'on a et qui se vérifie à chaque fois. Tout se passe comme si le poulain appelait son partenaire. La personne ne vient jamais par hasard et elle ne vient que pour chercher une confirmation de ce qu'elle sait déjà : elle a été choisie.

Je passe ensuite ma jambe mais n'ai pas trouvé le deuxième étrier qu'il s'élance déjà ! Je sais. C'est mal. Et pourtant, j'adore ça. Qu'est-ce qu'il me dit à ce moment-là ? Qu'il est heureux, qu'il est partant. Il ne fait pas demi-tour, non, il s'élance en avant. L'amour est la clef de toute chose et il aime nos équipées. Comment pourrais-je lui reprocher son enthousiasme ?!

On me demande souvent quelle équitation je pratique : sous-entendu classique ou western ? Cette question me laisse souvent perplexe. Que répondrait un indien des plaines ? Ne peut-on imaginer une autre voie, plus physique et plus intuitive ?

Rapidement, le terrain se fait rocailleux, Antara ralentit, puis progressivement se met au pas. Comme toujours je suis rênes longues et je le laisse choisir non seulement l'allure qu'il juge adaptée mais aussi où il veut mettre ses pieds, parfois au milieu du chemin, parfois sur les bas-côtés. C'est son droit le plus élémentaire et même c'est sa responsabilité. Antara est aussi un cheval courageux. Courageux et peureux. Car on n'est véritablement courageux que lorsqu'on connaît la peur, n'est-ce pas ? La faute à son "matériel" équin (une forme de mémoire inscrite dans le corps) ? Peut-être. Il est croisé espagnol/anglo-arabe et les années n'y changent rien. Pour ma part, marquée à répétition par des hivers au cours desquels les chevaux tous frais sortis des boxes du centre équestre n'avaient qu'une obsession, m'embarquer, je me suis au départ cramponnée aux rênes de ce petit cheval particulièrement "sur l'œil". Oui, avant de comprendre que son tempérament anxieux avait moins besoin d'être contrôlé que libéré : rênes longues, libre de fuir devant le danger, il n'a pas une seule fois eu besoin de le faire. Tout au plus décolle-t-il brièvement des quatre pieds saisi d'effroi avant de retrouver une contenance. L'arrêt d'urgence ? Jamais eu besoin de le pratiquer. Toujours sans mors (par choix), souvent sans selle (par facilité), je ne me suis pourtant jamais sentie autant en sécurité. Et il y a ce moment où l'on ne peut plus revenir en arrière, où l'on a tellement oublié les mors qu'on ne peut plus imaginer un bout de métal dans la bouche de son cheval. Ce n'est pas un débat, ce n'est pas une question de main ou autre, c'est simplement que soudain l'idée d'un mors paraît saugrenue. La norme n'est qu'une question d'habitude.

Puis nous rejoignons un bout de route. J'ai toujours aimé le résonnement mat, presque silencieux, de ses pieds nus sur l'asphalte. Petit cheval d'indien, pieds nus sur la Terre Sacrée.

Je suis d'ailleurs un peu ennuyée par cette portion de route mais la carte semble m'indiquer que nous sommes dans la bonne direction. Cependant Antara n'a que faire des cartes. Il lorgne vers le côté gauche de la route, se fait insistant, je résiste, nous négocions, je crois que je suis un peu lente à la comprenette. Car je viens d'apercevoir un joli sentier ombragé qui longe la route de loin en loin ! Comment l'a-t-il su ? A-t-il humé l'odeur d'autres chevaux passés avant nous ? C'est l'hypothèse la plus probable. Nous nous engageons aussi heureux l'un que l'autre sur la sente moelleuse à l'humus épais qui serpente joliment devant nous. Pour Antara, une invitation à galoper sous les branches basses et entre les troncs serrés. Mais n'allez pas croire qu'il décide de tout. Nos chevauchées sont davantage comme un dialogue, comme une conversation. Parfois il tend le nez vers une touffe d'aphyllantes en fleurs comme pour me dire "tu permets, elle a l'air délicieuse". D'autres fois, c'est moi qui vais l'inviter : "on galope ?" ou "un petit galop ça te dirait ?", il ne lui en faut pas plus pour s'envoler. De part et d'autre, point d'abus ni de lutte pour la domination. Il n'y a que nous deux. Antara et Titania. Il y a longtemps, il est sorti de son box/paddock, exactement comme moi je suis sortie de toutes les boîtes physiques, mentales ou culturelles dans lesquelles je m'enfermais. En matière de chevaux comme en toutes choses, j'ai eu autant à apprendre qu'à désapprendre.

Un peu plus loin, le sentier commence à grimper sérieusement dans les bois. Nous sommes toujours à l'ombre, mais il commence à faire chaud. Fidèle à lui-même, Antara s'arrête. Son poitrail est trempé de sueur. Je l'encourage mais non, il ne fera pas un pas de plus. C'est sa façon de me demander de descendre. Une demande que je trouve légitime. Je descends et me mets à transpirer à ses côtés. C'est ma plus grande preuve de respect à son égard. Je ne lui demanderai jamais plus qu'à moi-même, toutes proportions gardées. Je crois que de son côté, il respecte ça. En toutes choses, il a le droit de me dire non, c'est ce que j'attends de lui. Il semblerait que ça ne lui donne que plus envie de me dire oui.

Je remonte en selle en sortant du bois, jetant régulièrement un coup d'œil à la petite carte pliée dans ma poche pour m'assurer que nous sommes toujours sur la bonne voie. Notre objectif ? Le cirque de Navacelles. Le plus grand cirque d'Europe si je ne me trompe pas. Nous y sommes presque. Mais voilà que le chemin est barré par une clôture. De l'autre côté, un troupeau : des vaches, leur veaux, un taureau. Que faire ? Renoncer ? Si près du but ? Ca ne nous ressemblerait pas. Je mets à nouveau pieds à terre, ouvre la porte, invite Antara à entrer et remonte sur son dos car vues les circonstances je m'y sens nettement plus en sécurité. J'avise la porte à l'autre bout du parc et nous entreprenons de réduire la distance qui nous en sépare. Le troupeau s'est arrêté de brouter et nous observe fixement. A ce moment-là, je crois pouvoir dire qu'Antara, autant que moi, meut d'envie de faire la traversée au grand galop mais la crainte d'entraîner le troupeau à notre suite nous retient. Nous marchons posément en essayant d'adopter une attitude dégagée, une décontraction que nous sommes loin de ressentir. Je crois même qu'Antara marche sur la pointe de ses sabots, conscient qu'il est de la précarité de notre situation. Mais nous voilà déjà de l'autre côté du pré, et nous y sommes parvenus sans encombre. Je saute à terre prestement, m'empresse de défaire le fil de fer qui retient la porte, nous sommes presque saufs. Mais voilà, elle se révèle beaucoup plus étroite que la première et Antara refuse de la franchir. Je dois l'ouvrir en grand, avec le troupeau non loin, et retrouver la patience et le calme qu'Antara, ce grand émotif, exige de moi en toutes circonstances. Bien sûr ce n'est pas comme si un taureau était en train de nous jauger avec insistance. Enfin Antara se décide et franchit la passe. Soupir de soulagement. Je referme soigneusement le portail derrière nous. Désormais il nous faudra aller de l'avant.

Je continue à pieds, Antara toujours derrière moi, sur les minuscules sentes qui parcourent le plateau aride. Et subitement, nous nous retrouvons au haut de la falaise qui surplombe le cirque. Autant que les hommes, les chevaux semblent apprécier les vues dégagées. Oreilles en avant, Antara sonde l'abîme de roche et de buissons qui s'ouvre devant lui, les petites maisons qui se pressent tout en bas et le ciel qui s'ouvre immense au-dessus. Nous nous perdons en contemplation. Je me sens l'âme d'un circaète, comme le spécimen qui vole là-haut en tournoyant sous le soleil de plomb. Est-ce qu'il arrive aux chevaux de se sentir des ailes ? A Antara le brave, je n'en doute pas.

Désormais, Antara aimerait bien faire demi-tour pour rentrer. Je dois le convaincre de continuer à aller de l'avant pour boucler le circuit. Ce sera moins long et plus intéressant. Sentiers de rocaille, petites routes cévenoles, villages de pierre dans lesquels les cafés ombragés résonnent de voix. Antara se mire dans une vitrine. Que voit-il ? A quoi pense-t-il en cet instant ?

Puis nous retrouvons nos bois bien-aimés. Pourquoi ai-je la douloureuse sensation que cette randonnée sera peut-être la dernière ? Une patte d'oie. M'adressant doucement à Antara comme à l'ami qu'il est, je dis à voix haute "Attends que je regarde la carte". Je lui ai parlé presque machinalement, ou plutôt naturellement. Pour les Lakotas, les chevaux n'étaient-ils pas une nation, des êtres vivants, des parents ? Et aujourd'hui, ne commence-t-on pas à leur reconnaître de plus en plus fréquemment le statut de "personne animale" ? A ma grande surprise toutefois, Antara ralentit et s'arrête.  Il attend patiemment. "Oh c'est par là !" conclus-je après avoir examiné le tracé quelques instants. Alors, sans que je ne lui donne consciemment aucune indication, Antara se remet en marche et choisit le bon embranchement ! Je ne dis plus rien mais je suis estomaquée. Il n'est jamais venu par ici, il n'a même jamais habité la région, et c'est notre première sortie dans les Cévennes. Pourtant, il vient de prendre la bifurcation juste, celle de gauche, alors qu'à vol d'oiseau notre destination se situe à notre droite. Est-ce que nous venons l'espace d'un instant de toucher à une forme d'aboutissement de la relation homme-cheval ? Sommes-nous passés à ce moment du langage du corps au corps à un échange d'âme à âme ?

Nous continuons encore un moment et bientôt nous ne sommes plus loin de notre point de départ. Tant mieux, nous avons plein les pattes. Encore une petite distance à parcourir sur le bord de route puis nous retrouverons le bout de sentier que nous avons emprunté à l'aller et qui nous ramènera droit au troupeau. Mais à nouveau Antara fait des siennes. Je lui demande d'aller droit, lui me demande de couper sur la droite. Mais il n'y a pas de chemin, même pas une sente d'animaux sauvages ! Je persiste, après tout j'ai la carte, je sais, mais Antara est encore plus têtu que moi, lui qui est pourtant toujours si plein de bonne volonté, si léger et si subtil. Bref nous nous chamaillons. Je tire d'un côté, il tire de l'autre. L'agréable promenade se transforme en épuisant labeur car je dois lui arracher chaque pas. De guerre lasse, je finis par céder : très bien, vas-y, montre-moi, on verra bien qui a raison. Nous nous engageons donc à travers le plateau et moins d'un kilomètre plus loin, sans aucune difficulté, nous retrouverons le chemin du parc.

Comment conclure ? C'est peu dire qu'en mettant pied à terre j'étais émerveillée. Emerveillée par le chemin parcouru aujourd'hui comme ces quinze dernières années. Emerveillée par l'accomplissement que représentait cette journée. Emerveillée par ce petit cheval. Mais le mois suivant, j'apprenais que ce petit cheval blanc, mon premier cheval, mon compagnon de longue date était porteur de la piroplasmose et qu'il ne m'accompagnerait pas au Canada. A cet embranchement-là, pour la première fois, nous allions prendre des chemins différents. C'était la dernière chevauchée. C'était son dernier cadeau.

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Cependant, je serais bien ingrate envers la Vie de conclure ce texte ainsi, les joues barbouillées de larmes. Je crois qu'Antara a su longtemps avant moi que nous prendrions un jour des chemins différents, ultimement d'ailleurs c'est toujours le cas. Alors, avant que l'on ne se sépare, il a eu le temps d'appeler celle qui partagera désormais ses jours. Comment s'y est-il pris ? Il est allé la visiter en rêve, la première fois de loin, la tête dressée, les yeux brillants, dans la posture d'observation qui lui est familière ; la seconde fois, dans toute sa gloire, ses grandes ailes déployées (je savais bien qu'il avait des ailes !). Avant que l'on ne se sépare, il a aussi longuement préparé le relais : il s'agit d'un petit cheval noir, aussi noir que lui est blanc. Je l'ai vu l'enseigner sans relâche. J'ai compris aujourd'hui qu'il le préparait à prendre sa suite, auprès de moi mais pas seulement, car le rôle d'Antara dépassait largement celui de monture. Il était un ambassadeur des chevaux chez les hommes et un ambassadeur des hommes chez les chevaux. Ainsi, j'ai de la chance. Il n'appartient plus qu'à moi de me tourner vers demain, de me tourner vers l'avenir en laissant ce qu'il m'a appris vivre en moi.

Commentaires

  1. Doris Siffrid -Reysz

    novembre 10

    J'ai les larmes aux yeux en arrivant à la fin de votre magnifique texte. Je suis subjuguée par votre façon d'écrire et
    Surtout de ce que vous écrivez! C'est si vrai, si pur, si libre.
    J'ai eu l'occasion de passer au cirque de Navacelles début octobre, j'ai donc pû vous suivre mentalement dans ce décor sauvage et grandiose.
    Et vive les chevaux libre !!

    Merci de votre partage et de votre amour.

    • titania

      novembre 16

      Oh merveilleux q'on se soit rencontré dans nos souvenirs mêlés !! Merci du fond du coeur pour votre message, oui, vous avez raison, vive les chevaux libres !

  2. Oceane

    novembre 10

    Magnifique!!! ❤❤❤

    • Oceane

      novembre 11

      J ai les larmes aux yeux....quelle relation quel ambassadeur! Et quel amour....il est certain que nafoe prendra soin de toi.
      Si l on croit à la communication intuitive...il sera toujours près de toi et jamais bien loin de ton petit noir l épaule t comme le ferait un grand frère, comme un guide.
      J aime voir comment tu prends les choses avec sagesse😍
      Plein de bisous à vous!

      • titania

        novembre 16

        Merci pour tes mots Océane, c'est grâce à toi que j'envisage l'avenir avec suffisamment de sérénité...

    • titania

      novembre 16

      Merci Océane <3 <3 <3

  3. Yañig

    novembre 10

    Liberté, osmose les yeux embués par l’émotion. Merci

  4. Carine Anglade

    novembre 10

    Vous faites simplement de la communication animale en envoyant à Antara des images, des sons, des saveurs... Il n'y a pas besoin de mots... je le vis chaque jour avec chacun de mes animaux chiens et chats. C'est tellement beau de lire toute la complicité qui vous lit à vos chevaux et de voir tout le respect mutuel qui s'en dégage. J'aimerais tellement le vivre un jour avec un cheval, celui de ma vie.

    • titania

      novembre 16

      "Simplement" mais je ne cesserai jamais de m'en émerveiller... Mais vous avez raison, il s'agit sûrement de cela, les expériences troublantes ce sont d'ailleurs multipliée ces jours derniers avec lui. J'ai toujours eu l'impression que les chevaux "savaient", mais les "entendre" moi c'est plus récent et plus balbutiant... Ce que vous vivez doit être littéralement magique.

  5. Angélique Biller

    novembre 11

    Ha ha ha: rassurée de lire que je ne suis pas la seule à avoir les yeux plein de larmes! Ce que tu relates ici est tellement précieux, profond, intime et chaque cellule de mon être résonne avec tes mots et photos!
    Un Magicien Blanc, qui passe le relais à un Jeune Apprenti Tout Noir, les pattes d'oie, la Peur et le Courage, tout cela ressemble parfaitement à un Chemin Alchimique... Tu tisses ton Oeuvre au Rouge à travers la Beauté. Merci pour ce partage si lumineux...!

    • titania

      novembre 16

      Oh j'adore lire mes textes à travers tes yeux, ils me semblent tout à coup encore plus magiques, c'est un don que tu as, merci, merci, c'est moi qui te remercie infiniment !!!

  6. cecile felix

    novembre 11

    ben moi je pleure comme à chaque fois...tu me prends aux tripes TITA !!! toujours , tellement que je retarde parfois la lecture de tes textes quand leur titre laisse entrevoir quelquechose de "triste"...car je sais qu'inévitablement je vais pleurer...tes paroles sont tellement profondes !!!

    • titania

      novembre 16

      Oh ma Cécile, pourtant tu vois Yoann m'avait bien dit de terminer sur quelque chose de positif, c'est plus juste et plus joyeux, au fait c'est une belle et heureuse histoire. Et puis, c'est toujours d'actualité, il ne faut pas pleurer parce que c'est terminé, mais sourire parce que c'est arrivé...

  7. Auriane

    novembre 14

    Je suis dans l'impossibilité d'écrire ce que je ressens (surtout en ce moment), peut être plus tard, alors je dirais seulement : merci, courage à vous. La vie, les âmes, vous réservent encore de belles surprises malgré les nouvelles douloureuses. ♥

    • titania

      novembre 16

      Oh Auriane, j'espère que tout va bien pour toi, plein de courage, de ténacité et d'enthousiasme à toi aussi <3

  8. michelle

    novembre 16

    Emue jusqu'aux larmes.........

    C'est si bien raconté que l'on voit les images si belles, si émouvantes et que l'on comprend les sentiments partagés par vous deux.....

    c'est intense ,
    c'est toujours des moments magiques de vous lire et de vous suivre dans cette vie pleine de liberté, d'amour et de passion

    merci à vous

    • titania

      novembre 16

      Bonjour Michelle,
      Merci beaucoup pour votre message qui sonne comme un encouragement !
      (Je vous ai laissé un petit mot pour vous remercier pour tout, pour votre accueil, pour votre chaleur, mais je ne suis pas sûre que mes mails vous parviennent...)
      Toute la tribu vous embrasse !!

      • michelle

        novembre 17

        c'est moi qui vous dis merci !!!!!!!
        toute mon affection vous accompagne......

        tout plein de bonheur pour la tribu "réunie" pour quelques temps...... avant de continuer la route!!!!
        BISOUS MICHELLE

  9. Virginie

    novembre 16

    Avant de commencer la lecture, je vérifie ... prochain train dont il faut que je m'occupe ? dans 30 min ... ok j'ai le temps de lire et de sécher mes larmes après ...
    Je m'en doutais ... me voici à la fin de tes écrits et .... pfiou!!! *me mouche ^^ * "que d'émotions!!".
    Merci!! c'est tout simplement superbe, et ça me touche d'autant plus que l'on effleure tout doucement du tout petit doigt ce dont tu parles 😉
    On connait déjà ce partage particulier avec nos chiens, on découvre le monde du cheval .... et quel monde!

    Nos compagnons de vie avec lesquels on partage énormément restent toujours avec nous, dans cette vie ou dans une autre, quoi qu'il arrive on se retrouve 😉

    • titania

      novembre 18

      Merci Virginie pour ton message plein de fraîcheur et de naturel ! Il est plein d'espoir et c'est précisément ce dont nous avons tous besoin... Je suis heureuse et étonnée de voir à quel point mon expérience toute personnelle à trouvé plein d'échos tout autour, encore merci.

  10. Chrys Kansas

    novembre 16

    Et bien, je crois que finalement, on a tous la même réaction !! Pff moi aussi les larmes viennent en vous lisant Titania !!! Quelle belle relation vous aurez vécu avec ce Magicien Blanc, quel dommage que vos chemins doivent se séparer !! Mais c'est le destin et c'était surement écrit ..... quelque part !!!!! Il ne vous en voudra pas, il part vivre autre chose, ailleurs et il vous confie à "un Prince Noir" pour continuer votre route ! Le principal n'est il pas qu'il vous ait confié son cœur tout entier et une partie de sa vie !
    Il a écrit une histoire avec vous et s'en va en écrire une autre, alors on ne peut que lui souhaiter bonne route, et il sait très bien que vous l'avez "confier" à quelqu'un ou quelqu'une qui saura prendre à nouveau soin de lui en sachant aussi lui "parler" ! Alors Vole "Magicien Blanc" !!! Je te souffle de gros bisous sur tes naseaux !
    Courage à vous Titania !

    • titania

      novembre 18

      Que dire... Merci... merci pour ces mots plein d'émotions, pour avoir compris ce magicien blanc qui vient de déployer ses ailes...
      Merci aussi pour vos encouragements parce que même si c'est beau, c'est loin d'être facile...

      • Chrys Kansas

        novembre 19

        On sait très bien que cela ne va pas être facile pour vous ! Je suis de tout cœur avec vous, vous lui avez rendu un très bel hommage et vous l'avez énormément respecté et aimé, et vous l'aimerez encore longtemps, même "parti" ! J'espère qu'il ne va trop loin de vous, que vous pourrez encore avoir de ses nouvelles ?
        Courage à vous .

        • titania

          novembre 19

          C'est l'aboutissement de l'amour... Ne pas avoir besoin de "posséder" pour aimer...

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